Pour Wanda Landowska, nous commencerons par la même pièce que pour Maria Yudina: petite pause sur la fantaisie chromatique.
On doit beaucoup à Wanda Landowska : la renaissance du clavecin (en pensant, lorsque vous la voyez et l'écoutez, que les instruments à sa disposition, étaient très lourds, et bien différents de ceux que l'on trouve maintenant, après des décennies d'éducation et de recherche en lutherie ancienne); la découverte du répertoire contemporain (comme maria Yudina et bien d'autres, ces interprètes ne sont pas restées confites dans la musique baroque, mais ont aussi les compositeurs du XXème siècle, qu'elles ont soutenues); et la redécouverte de grands compositeurs anciens.
Pour Maria Landowska, ce fut , par son travail en particulier des variations Goldberg, la redécouverte de Bach, et son oeuvre pour le clavier.
Wanda vécut longtemps en France, et sa maison se Saint Leu la Forêt, siège de son école de musique ancienne, vient d'être racheté pour l'ouvrir au public.
Trêve de bavardage. An avant pour la balade!
Place à l'écoute.
Wanda et Saint Leu-la-forêt : du nouveau!
Enfant, j'avais beaucoup de difficultés à écouter Wanda Landowska. Ses interpréatations d'auteurs contemporains au clavecin me terrifiait.
Avec le temps et l'âge, on change...
Si Wanda Landowska a largement contribué à la redécouverte de Bach, Glenn Gould ne la préférait pas particulièrement pour ses interprétations.
Ce sont les vacances, alors pour aujourd'hui, voici quelques pièces, pour notre petit bonheur.
Cela nous aidera à passer la grisaille d'un été qui s'est joué au printemps cette année.
Bonne journée à tous!
erminig
Voici donc:
la fantaisie chromatique de Bach par Glen Gould, puis par Edwin Fisher ...
puis une pièce , toujours de Bach, jouée par Sokolov, petite découverte de cet été. Personnellement, j'ai failli prendre l'oxymètre pour voir comment l'on pouvait supporter le rythme dans son interprétation de la fantaisie chromatique! (vous pouvez la trouver sur youtube) N'ayant pas la certitude que les liseurs ont tous au domicile le matériel adéquat, (bouteille d'O2 à portée de la main), nous vous livrons cette pièce un peu plus sage !
Glen Gould, parce que nos oreilles sont plus éduquées à son jeu:
Edwin Fisher: un bijou. Que l'on n'oserait pas interpréter aujourd'hui de cette manière dans un conservatoire. C'est un Bach plus romantique, comme chez Maria Landowska. Et alors?!
Et, en guise de conclusion pour la balade d'aujourd'hui, Sokolov, de son petit nom, Grigory:
à bientôt!
erminig