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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 23:31

Dijon - Musée des Beaux-Arts - Saint Jean endormi 

 

Saint Jean endormi, 1515,

Martin HoffmanMusée des beaux-arts de Dijon, cliché d'Eusebius (Guillaume Piolle) @ sous licence wikimedia    

C'est la Saint Jean. Fête de l'un des disciples les plus proches de Jésus, et donc associé à la Nativité dans la semaine liturgique.

 

Pour nos passionnés de carillons, voici, pour cette occasion, notre choix de liens , pour cette fête, commencera par ceci:

 

 

 

 

Bonne fête à tous nos Jean!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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27 décembre 2011 2 27 /12 /décembre /2011 01:33

 

 

Pour Étienne, ami de Vincent:

Bonne Fête!

 

 

Juste une évocation de ce grand témoin de Jésus!

 

à demain,
erminig

 

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25 décembre 2011 7 25 /12 /décembre /2011 03:49

 

 

Heureux et saint Noël

Bloavez Mad

 

dans la joie et la paix du coeur et de l'âme,

voici quelques chants de Noël, glanés pour ce grand jour.

Christus natus est in Bethlehem, Alleluia! Alleluia!

 

 

En commençant par l'Espagne:

 

 


Pour tous nos amis qui sont immobilisés, chez eux, à l'hôpital, ou loin de tout, l'allégresse intérieure des chants accompagnant une visite de crèche:
Les chants qui s'enchainent comprennent ici une magnifique interprétation de l'introït. Merci et à bientôt
Le bouquet s'étoffera tout le temps de Noel.
En attendant, à très  bientot,
erminig 

 


 


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16 décembre 2011 5 16 /12 /décembre /2011 04:18

 

Sur la Bretagne...

 

Les médias parlent de zone orange, mais en fait, il y a zone rouge et même violette.

link

Et après vérification, nous sommes bien en zone rouge, vents de 100 à 120 km/h, et quelques précautions pendant les 48 heures à venir.

Bon, c'est fait: on a ramassé un peu tout ce qui traînait dehors, dans les allées, sur la terrasse. Tout ce qui était susceptible de prendre le large est hors de portée du vent.

Précautions de jour, sous une forte pluie.

Les petites rugissements de l'après-midi ont pris une autre saveur, passé minuit. A 0h55 précises. La météo avait dit vers 1 heure. La tempête est royale, majestueuse, ample. Exacte.

Nous n'habitons plus en bord de mer, mais cette nuit, ça souffle, ça gronde, en vagues violentes, sans discontinuer. 

La charpente résiste; elle chante son "chant de coque"! pas besoin d'anémomètre: la barre est passée et les rafales  sont proches des 100km/h. Plus ou légèrement moins. on verra ça demain...

Les poutraisons suivent les vents déchaînés.

Pas loin des sifflements de 1999, mais pas tout à fait quand même.

Là, la bête s'était contentée d'une cheminée arrachée (et nous nous en sortions très bien comparé aux voisins).

Une pensée flotte: l'indice des marées est très faible. Si nous avions été à l'équinoxe...

Les anciens le disaient ces dernières semaines: sécheresse, puits à sec, on va se prendre la pluie en tempête...

Bref, on s'y attendait.

Non, je ne dors pas... L'oreille veille. Si ça continue, on va se faire un bon café, bien au chaud, pour tenir la barre, avec une bonne tartine au beurre salé.

Blang! une fenêtre vient de s'ouvrir, la faiblette a cédé sous la pression sous la des vents. 

Une pensée pour les côtes, parce que si nous, on prend tout ça, alors eux, qu'est-ce qu'ils doivent ramasser!

Et pour soutenir l'imagination de nos amis du continent, voici juste une tempête, moins violente que celle d'aujourd'hui. C'était à peu près à la même époque de l'année, pour vous éclaircir les idées...N'est-ce pas, Mortimer?

Aujourd'hui, nous sommes en "alerte de vagues géantes"... L'le de Sein était déjà coupée en deux depuis lundi. 

La mer oblige à l'humilité.

Regardez:

 

 

 

 

3.50: ça y est! l'électricité est coupée.

On est sur le pont: il faut réagir très vite, à cause du chauffage....

Pour le reste des dégats, la nuit est loin d'etre finie. et la  tempete aussi.

La touche de l'accent circonflexe ne veut plus marcher.

Hardi les gars. 

Noz vad,

erminig

qui enregistre son brouillon. Dès q' les gars d'ERDF auront rétabli l'courant, le billet partira.

 



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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 17:04

 

 

Les moyens pédagogiques

 

Un environnement aménagé en aide à la vie:

 

Voici un petit cliché bien amusant du congrès Montessori AMI de Sydney ,en 2005.

Si vous avez le temps, allez à la rubrique photos, puis "home environment" (ou encore "home env") , et vous pourrez regarder quelques aménagements proposés pour les enfants, à la maison.

Des expositions similaires ont eu lieu en France, avec la présentatino d'un intérieur d'habitat proportionné à la taille d'un enfant. L'objectif n'était pas l'aménagement d'un milieu de vie comme aide à la croissance: il s'agissait avant tout de sécuriser et prévenir les accidents domestiques.

Or, si l'on pense en aide à la croissance, tout naturellement, la mise en pace d'un espace sécurisé se fera simultanément. 

A moins d'avoir tout compris de travers, et de penser que créer un environnement à la taille de l'enfant consiste à lui donner un tournevis qu'il mettra dans les prises électriques, pour faire comme les grands, au lieu d'y mettre les doigts...

Bon, je galège... 

AMI Sydney aménagement de l'environnement 007

Le sujet est des plus sérieux. Dans ce petit reportage, sur la maison géante, vous entendrez la spontnéité de la conclusion, dans les propos d'une maman: "on arrête pas de dire non, mais on ne s'est jamais mis à la place de l'enfant de deux ans". C'est une action de prévention organisée par une association. 

La démarche est là: non pas la paranoïa de l'accident à tous les angles, mais l'aménagement d'un milieu quotidien adapté aux enfants.

 

 

Pour mieux aborder la scolarisation de l'enfant malade, il suffit d'ajouter aux exemples des enfants de deux ans les paramètres suivants:

- les appareils médicaux: l'enfant est branché parfois avec un, deux cathlons, une lunette d'oxygène. Il a un cathéter central, porte un masque, ou l'entourage est casqué, botté, masqué. Il est nourri par sonde, a besoin de faire des dosages glycémies, Inr etc...)

- les paramètres physiques: il souffre de paralysie corporelle d'une main, d'un membre ; il est fatigué; il ne peut ni s'habiler, ni manger, ni marcher seul. Il ne peut pas s'exprimer clairement, ou même ne parle pas du tout. Il a besoin d'aide pour communiquer.

Sa sensorialité est peut-être affectée (vue - ouïe - toucher); il se nourrit, une nourriture adaptée, mais fort différente des enfants de son âge.

- il est soumis à des impératifs thérapeutiques: prises de médicaments régulière, qui coupent l'appétit, rendent nauséeux. Il lui faut de la rééducation.

Pas la peine de continuer le tableau: chaque cas est différent, chaque enfant est unique.

Mais le parcours reste toujours le même: celui du combattant.

quelques pistes pour améliorer et faciliter le quotidien:

PARLER de la maladie en toute simplicité:

Pour permettre une bonne intégration en groupe, il faut parler en toute simplicité, sans entrer dans les détails personnels ( la vie de l'enfant n'appartient à personne, ni aux accompagnants, ni aux copains), il ne faut pas hésiter à dire les choses qui sont importantes.

Il faut apprivoiser la peur de la différence, la peur de l'autre, et aider à un vivre en commun.

exemple: les marques extérieures de la maladie:

Pour la leucémie, l'une des plus visibles ce sont les cheveux

Et bien ce n'est que temporaire, et ça repousse. 

exemple: l'hygiène est un réflexe.

Nous avons aménagé la maison: il y a des lave-mains dans tous les endroits stratégiques, et les enrhumés sont gentiment invités à prendre un masque. C'est comme cela. On évite de toucher la main des enfants à tout bout de champ.

Pour l'anecdote, j'ai eu un jour une AVS qui était enrhumée, restait assise à côté de l'enfant, empilant les uns après les autres mouchoirs sur mouchoir sur la table, avant de les mettre à la poubelle, restant sans masque... C'est très difficile à faire passer: les gens voient d'abord la contrainte qui va leurêtre imposée, parce qu ela conséquence est irréelle. Comment croire qu'un petit rhume, une petite bronchite, une rougeole à la maison, une varicelle, puissent être aussi contraignants? N'imaginez pas, vous ne pouvez pas, la tête que j'ai pu faire quand une voisine a cru bon de nous rendre visite avec une enfant sous le bras, "en fin de coqueluche", juste en fin, avec des quintes à faire raisonner une sapinière...

Après un séjour de rigueur hospitalière,  le simple fait d'entrer dans un transport en commun vous met dans une transe meurtrière... Vous devenez un frère ou une soeur de Monk... Mais bon, là , ça passe.

principale exigence avec les adultes: la charité du masque en cas de petite misère ORL

C'est un peu comme la place de parking "handicapé": si tu ne veux pas du masque, prends ma maladie!

exemple: l'aide aux gestes de tous les jours:

Il est fréquent d'affirmer qu'un enfant malade connaît ses limites et gèrera lui-même en cas de difficultés.

C'est vrai, généralement juqu'à 6 ans.

mais attention: L'enfant malade peut assez vite, lui aussi, être pris par la spirale du moule commun et vouloir tout faire comme les autres. Il peut même être piégé: la barre sera trop haute par rapport à ses possibilités.

Il a besoin de la vigilance de l'adulte qui accepte dès le départ ces limites, et laisse la porte ouverte soit au dépassement, soit à l'acceptation de la difficulté.

exemple concret: porter le cartable ou les objets courants lourds d'un enfant cardiaque (chaise de classe etc). Certaines écoles ont, par exemple, proposer pour la cantine que l'enfant mange tranquillement avec l'un de ses camarades, tous chacun à leur tour.

La démarche du vivre ensemble est réciproque: elle nécessite un pas des autres pour aider tout le monde à grandir, et pas simplement de se serrer un peu plus sur un banc pour laisser un peu de place à plus faible, plus fragile que soi.

Il faut donc penser à l'avance aux gestes quotidiens qui nécessitent un coup de pouce pour le "vivre ensemble". Et rappeler aux adultes qui n'ont pas conscience de cet univers ( comme dans la maison géante avec les enfants de deux ans) que s'intégrer, ce n'est pas forcer. C'est une affaire d'équilibre. Il faut raisonner en termes de croissance. Aider à grandir.

Dans certains services, du personnel hospitalier formé peut s'adresser aux professionnels de l'école et aux enfants de la classe AVANT la réintégration , pour expliquer la maladie, et répondre aux questions des élèves, en l'absence de leur camarade, et permettre un meilleur accueil.

Il ne faut pas hésiter à préparer le retour au domicile après de longues hospitalisations avec des membres de l'équipe qui suit l'enfant. 

Comment aménager l'environnement?

Il faut essayer de tout simplifier, pour que la vie garde ses droits.

Chez nous, la maison est grande, et nous avons laissé le salon, transformé en chambre et espace de vie. Le volume de cette pièce agréable et spacieuse, qui, du coup, rend discrets les appareils médicaux. Ils sont là, mais intégrés et pas omniprésents.

C'est aménagé un peu comme une "ambiance": il y a un espace pour les soins infirmiers, un grand espace pour les jeux, avec des tapis pour permettre de s'allonger et de continuer à même le sol. La kiné et psychomotricité peuvent se faire à la maison.

Tout est prévu pour l'accueil des enseignants: bureau, étagères, crayons etc.

Le lit n'est plus contre un mur: il est accessible des deux côtés pour les soins.(quand il faut changer de bras pour les prélèvements) 

Le matériel scolaire est sur des étagères, mais, à la différence d'une classe, il est rangé pour s'adapter au nomadisme hospitalier.

Vincent ne dort pas dans une école!!! Le matériel n'est pas découvert sur les étagères toute la journée, mais est classé et rangé dans des boîtes. 

pas de placard:pour es jeux,  tout est dans des étagères à tiroirs, pouvant être fermés par un couvercle. 

Les livres , documents et dvd sont accessibles à tout moment, dans des bibus.

l'intérêt de l'ordinateur portable : la compensation du handicap

Pour permettre de s'exprimer par écrit, de travailler, nous avons un Macbook, prêté par l'académie, en tant que matériel d'daptation au handicap.

En effet, Vincent est paralysé de la main: un clavier ergonomique adapté aurait coûté plusieurs milliers d'euros, avec parfois un fonctionnement un peu compliqué.
Or, le clavier extra-plat du Mac, combiné à la possibilité d'un petit clavier extra-plat qui fonctionne à distance (on peut travailler en binôme, enfant et adulte) est une alternative tout à fait raisonnable. 
Le travail est saisi sur l'ordinateur, et transféré sur une clé usb qui peut être transmise et gardée par l'enseignant. Il peut ainsi donner du travail, corriger les dictées (mais là, il faut bie surveiller, car il y a les correcteurs d'orthographe...).
 

Les travaux rédigés sont imprimés. 

Autre avantage: un ordinateur prend peu de place quand on part à l'hôpital, on peut ainsi l'embarquer partout avec soi.

 Pour les accros à la pédagogie, les prochains billets seront plus didactiques.

Mais la maladie au quotidien , c'est un tout.

Pour la dépasser et l'oublier, il ne suffit pas de l'occulter. Il faut au contraire composer, vivre avec.

 

Bonne journée et à bientôt,

 

erminig

 

 

 

 

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11 décembre 2011 7 11 /12 /décembre /2011 10:35

 

 l'enfant malade et la scolarisation (1)

 


 IMG 0759

Chers amis, 

 

Il y a les familles qui ont choisi l'enseignement à la maison, et il y a celles qui l'aménagent parce qu'elles n'ont pas tout à fait le choix. Les meilleurs aménagements s'organisent lorsque l'on est convaincu que l'enseignement à domicile est une bonne solution, ce qui permet d'opter en toute sérénité pour l'organisation la plus sereine possible.

L'école à la maison? Même pas peur!

Je sais que ce blog est visité par des parents confrontés à la maladie, et pas seulement pour des patrons de soutanelles...

 Dans un contexte de pathologie lourde, la difficulté , c'est l'optimisation des temps disponibles pour l'enseignement, avec un quotidien mouvementé et imprévisible, lié aux exigences de traitement, au fonctionnement des équipes soignantes (soins infirmiers, rééducation de tous poils, et consultations, programmées, différées, ou en urgence...) rarement coordonnées les unes avec les autres.
Avec un point majeur: la fatigabilité de l'enfant. Et la préservation de la vie familiale.

Pour nous , l'école est le pilier de la semaine, INAMOVIBLE: dans cet univers en giration permanente, que ce soit à la maison ou à l'hôpital, les horaires de scolarité avec des intervenants extérieurs ne changent JAMAIS.    

Le temps nous a donné raison: Vincent a été regulièrement en classe pendant toutes ses hospitalisations, et y retourne si un nouveau séjour est nécessaire.

Psychologiquement, les services de spécialités et surtout d'oncologie sont anxiogènes.

La régularité quotidienne d'un contact avec un adulte qui n'est pas dans le soin, en même temps qu'un temps, souvent individuel, de travail intellectuel, sont très importants.

A la maison, c'est pareil: on essaie au maximum de maintenir les interventions du SAPAD, et si une chimio ne peut être déplacée, tout sera fait pour maintenir dans la semaine les deux séances, toujours aux mêmes heures, et avec le moins de variation de jours.

Les rééducations sont maintenues de la même manière


  Les aides extérieures:

- l'établissement scolaire dont dépend l'enfant: il faut savoir que pour un enfant handicapé, l'AVS (auxiliaire de vie scolaire) est interdite s'il fréquente une école hors contrat. Au moins, les choses sont claires: les petits établissements libres à faibles effectifs sont hors-jeu.

Nous avons inscrit Vincent dans l'école Montessori la plus de notre domicile, où presque tous nos enfants ont été scolarisés, école dépendant de la DDEC. Et nous avons obtenu une AVS sur tout le temps de scolarisation. Cette formulation de la MDPH est très importante: en effet, elle dépasse une catégorisation en volume d'heures/ semaine, et permet, quelle que soit sa présence , plein temps ( -là, il ne faut pas rêver-) ou quelques heures, d'obtenir un accompagnement humain qui sécurise l'équipe pédagogique et permet une scolarisation de qualité.

Malheureusement, cette année, la leucémie, jointe à la cardiopathie, ne permet pas à Vincent de fréquenter l'école.

Quelles difficultés?:

- L'hiver et le climat aidant, le gros souci reste la pathologie infectieuse. Des maladies infantiles bénignes pour les enfants ordinaires, peuvent avoir des conséquences dramatiques pour nos petits "extras". 

- l'aménagement même de l'espace scolaire: un escalier, de grands espaces à traverser sont des obstacles à la scolarisation des enfants cardiaques, sous diurétique. Et je vous fait l'économie des accès "fauteuil roulant". La mairie de notre ville refuse de les financer ou de les laisser implanter dans les écoles privées. Ce n'est pas écrit, mais c'est bien réel.

J'ai visité un jour une école maternelle où il fallait sortir des bâtiments pour aller aux toilettes à l'extérieur. C'était tout neuf. A se demander où les architectes ont la tête, avec des classes de 35 petits à peine propre.

Avant même d'avoir tester la pédagogie, on est déjà fixé. Si l'enfant en plus est sous diurétique, "yapuka"...

- NB: l'école doit en théorie donner les moyens et outils pédagogiques aux intervenants extérieurs pendant les absences et la maladie, pour permettre à l'enfant de continuer à progresser. La loi est bien faite: ce sont les textes. Il faut juste veiller à son application.

- l'école à l'hôpital: dans le service d'oncologie, les enfants peuvent fréquenter l'école, à raison d'une heure par jour. Les enfants se retrouvent par niveau, à deux ou trois , dans la classe du service, ou, s'ils ne sont pas très en forme, reçoivent dans leur chambre l'enseignant à un autre moment de la journée programmé la veille.

link

Pour les enfants en secteur stérile, pas de papier, de carton, ni de bois: tout doit être plastifié, y compris.... leur courrier.

Lorsque l'on conçoit ou fabrique le matériel montessori, c'est sympa pour les amis: tout est plastifié et peut donc être désinfecté par les soignants. Dans les services, y compris en conventionnel onco-hémato, seuls les objets sous blisters sont autorisés (cela dépend des hôpitaux). Et doivent pouvoir être désinfectés.

(Une association qui fournirait le précieux matériel de culture serait une bonne idée pour ces services. vaste projet... d'autant que les budgets de plastification des services sont très serrés. )

Les enseignants suivent de près la progression des enfants et sont à même de se coordonner avec leur établissement habituel.

- au domicile: l'outrecuidance des académies qui ne disposent pas de Sapad consistent à proposer, voire même exiger des parents, que les enfants handicapés soient inscrits à un cours par correspondance de type CNED. Hors, si cette solution est difficile pour des enfants ordinaires, surtout quand les parents ne sont pas versés dans l'enseignement , à plus forte raison pour les enfants "extraordinaires", malades ou handicapés. L'enseignement à distance n'est pas conçu pour eux, qui ont plus besoin d'être accompagnés. Il est souvent inadapté

Cependant, un cours de soutien par correspondance peut aider. Il en existe d'excellents, agréés par le ministère: le cours PI (particulièrement clair pour le secondaire), le cours Hattemer etc... Tous proposent aussi des sessions ponctuelles pendant les vacances, certains acceptent des inscriptions pour une période courte (trimestre), avec un choix de matières fondamentales. Certains reçoivent même les enfants sur leur site, ou établissent des suivis et des contacts avec les enseignants via le net.

Les cours privilégiant la masse d'exercices répétitifs, très traditionnels,  sont assez difficiles pour les enfants malades, plus épuisables. Cela n'enlève rien à leur pertinence: c'est tout simplement inadapté.

- Jusqu'à peu, dans notre académie, c'était une association, initiative de parents, qui permettaient des interventions d'enseignants à domicile.

Nous en bénéficiions avant la leucémie, mais c'était à titre exceptionnel: les aides scolaires au domicile sont ponctuelles, pour une durée limitée, et l'on n'est pas assuré d'une intervention à l'année.

La raison? Elle souvent liée à un problème de financement: pour une jambe cassée, les mutuelles prennent en charge une partie des interventions au titre des accidents de la vie. L'enfant déjà partiellement scolarisé n'est plus une priorité.

Ces interventions, soutenues par les associations et fédération de parents de l'école publique, sont gratuites pour les familles.

La seconde raison, c'est que bien des handicaps relèvent de parcours et d'institutions spécifiques (écoles pour enfants sours , écoles pour enfants mal-voyants etc).

Gare aux maladie orphelines et aux polyhandicaps: les familles se retrouvent soi seules, soient face à des institutions de type hospitalisation complète. Et la galère: il faut beaucoup de temps et d'efforts pour la mise en place d'une organisation pertinente et vivable. 


Nous nous sommes battus en démontrant que deux matinées d'école, ce n'était pas suffisant, et que, même différent, Vincent avait droit à une scolarisation répondant à ses capacités et ses besoins.

Il faut passer par l'inspecteur d'académie pour obtenir l'intervention de l'association au domicile. L'association étant financée tant par des dons et pour partie, par l'académie, l'accord donné, tout va beaucoup plus vite que pour une circuit administratif ordinaire, avec enveloppe et budget annuels déjà bouclés...

Renseignez-vous: Il y a encore des académies qui fonctionnent avec de telles structures.  

Malheureusement, faute de financement régulier, dans notre département, cette association a mis la clés sous la porte.

Et le SAPAD a été mis en place, ce qui pour nous, a été une très très bonne nouvelle.

NB: le budget des SAPAD n'est pas uniforme sur le tissu académique français, les variations pouvant aller pour des départements du simple au dix. 

Dans notre ville, nous sommes assujettis au régime de la simplicité...

La PEEP serait surprise que je qualifie ce financement de mystique du dépouillement... Le budget est pour l'instant dix fois moins important que celui du 44.

 

un constat: le manque de souplesse administrative, qu'il faut continuellement vaincre 

Pour une intervention dans la durée, les parents n'avaient pas le choix: l'association n'était pas habilitée.

D'autre part, lorsqu'un enfant est partiellement scolarisé, c'est souvent incompatible avec des intervenants à domicile.

La leucémie, par la perception de la gravité des maladies du sang dans la société, bénéficie toujours de traitements prioritaires et assez favorables. C'est moins difficile pour nous depuis cette seconde pathologie, qui se soigne pourtant beaucoup mieux que la première!

Le SAPAD, qui existe depuis longtemps à Nantes, est enfin mis en place sur notre département: ce sont des enseignants en activité ou en retraite, cela peut même être les enseignants de l'établissement de l'enfant; ils interviennent suivant un rythme défini avec les responsables de scolarisation, l'accord du médecin de l'inspection académique du domicile. etc...

Ce service dépend des fédérations des parents du public et de l'Inspection Académique. Il ne peut pas non plus s'adresser aux enfants scolarisés en école hors-contrat.

La mise en place est relativement facile: il faut commencer par un certificat médical du médecin généraliste. Puis toujours commencer par contacter l'inspection académique pour y prendre contact avec le médecin, et voir, dans les services, ce qui existe sur place.

Ces professeurs, titrés et diplômés,  sont indemnisés sur le temps d'enseignement auprès de l'enfant. Mais leurs trajets restent à leur charge...

Les ordres de mission ne sont pas annuels, mais par tranche semi-trimestrielle... (ce qui est adapté à la leucémie par exemple, mais pas au handicap de longue durée).

Dans notre cas, la personne du SAPAD vient deux après-midi , à raison d'une heure, par semaine , et suit le calendrier scolaire. Nous sommes très contents, mais il faut tout de même réaliser que c'est deux fois moins.... qu'à l'hôpital! 

- si nécessaire, mise en place rapide avec les médecins d'un PAI ou de toutes les formes d'accompagnement qui devront obtenir l'aval de la MDPH: AVS, matériel adapté, transport etc... Terrible , mais c'est la même voie pour tout le monde . L'enfant et les parents engloutis dans le soin, et il faut en plus, "bouffer" du des pages de dossier, commissions etc... C'est la mise en route, l'intégration au circuit qui est lourde. Toujours commencer par la case "médecins": que ce soit l'insspection académique, la commission de scolarisation (médecin scolaire) ou la MDPH. C'est plus rapide et plus direct. 

Faites vous aider par les assistantes sciales des services pour 'expédition des dossiers: un dossier MDPH envoyé en recommandé par le service, il est plus difficile d'affirmer que l'on a rien reçu.

enseignement, maladie, et administration: Kafka revisité

Le manque de connaissance du terrain par les administrations ministérielles affleurent parfois de manière flagrante: cette année, une nouvelle directive interdit aux enseignants en retraite de travailler pour l'inspection académique. Elle est sortie courant octobre, alors que la scolarisation des enfants était déjà en place.

Mais où donc est le problème?

Il est vrai que les enseignants sont si riches que même leur quasi-bénévolat auprès de jeunes malades doit être supprimé. Quel honteux privilège! Cumulards après la retraite!

A peine le SAPAD est-il mis en place dans notre académie que les enseignants volontaires vont être mis sur la touche... L'énergie des responsables va encore être "pompée" par les méandres administratifs... 

On oublie aussi de préciser que ces postes sont aussi proposés aux enseignants en activité, et que si ces derniers couvraient les besoins, il n'y aurait pas de retraités, personnes dévouées et  expérimentées, auprès des enfants.

Si, ce qui arrive parfois, l'école ne joue pas le jeu de transmettre sa progression, et ne fournit aucun outil pédagogique, la charge d'enseignement qui incombe aux parents est tout de même lourde: les enfants malades sont souvent dans le soin, l'imobilisation et l'espace confiné. L'intellect, les apprentissages sont un besoin exacerbé par la maladie, auquel il faut répondre.
Dans notre cas, pare chance, nous avons une formation d'enseignant, à la pédagogie individualisée et à la pédagogie Montessori. 

Si l'éducation de nos enfants est le fondement même de notre présence , nous refusons d'endosser en plus , la totale charge et la casquette d'enseignant dans le cas si particulier de la maladie. Ce serait une grave erreur. 

Simplifions : j'en ai assez comme cela "sur le dos"... 

Nous avons donc gardé les domaines de la culture générale, (histoire, géographie, biologie et sciences, anglais), la répétition et le renforcement des acquis (français, lecture , expression etc...; mathématiques etc) comme pour nos autres enfants. Bref, tout ce qui nous paraît important (sensibilisation au latin par exemple).

 Mais la pathologie stimule l'esprit d'invention.

la rééducation à domicile: 

Le kinésithérapeute, l'orthophoniste etc... peuvent parfaitement venir au domicile de l'enfant, ou sur place, à l'école. Il suffit d'un simple certificat du généraliste de prescription, avec la mention "à domicile". Il suffit aussi... de le savoir.

 Il y a bien sûr les SESSAD, (service pluridisciplinaire de rééducation  domicile) mais d'une part les listes d'attente sont très longues, et il y a rupture de soins avec des soignants qui connaissent l'enfant parfois depuis sa naissance.

Pour nous, ce qui comptait, c'était, en premier lieu, la coordination avec les soignants, et la pertinence de la rééducation.

Or, le CHU le plus proche ne peut suivre notre fils (difficile coordination entre les différents services spécialisés ). Suivi par un autre CHU, plus important, la coordination avec le SESSAD locale est donc difficile à mettre en place. Nous ne sommes pas les seuls! Les enseignants se plaignent de la dispersion des enfants "ordinaires" dans de multiples activités engendrant déplacements et agitation le mercredi et les week-ends.

Pour les enfants malades, la problématique de l'agitation se pose aussi , d'une manière plus sournoise, parce qu'omni-présente et peu évaluée:

C'est l'attente dans les antichambres médicales des services, des médecins, des évaluateurs institutionnels, des urgences (là, ça frise l'inconscience de la part du grand public qui pense à son nombril et ne va pas chez un généraliste pour un orteil de travers!).

Penser en termes d'accompagnement de vie


"Aide-moi à faire seul": les théoriciens de l'éducation ne cessent de dire qu'il faut adapter le milieu aux besoins de l'enfant (table à sa taille, etc...).

Or, le regard sur la maladie par le grand public, en France, ne cesse d'exiger, dans le concept d'intégration , leur adaptation à un milieu de bien-portants. 

La pierre d'achoppement est là.

Vivre la maladie grave, le handicap, c'est apprendre à être présent au présent, et à vivre pleinement un jour après l'autre.

C'est aussi vivre dans un monde qui a tendance à régler le problème en l'éliminant : l'avortement thérapeutique, proposé en solution généralisée pour certaines pathologies, engendre une indifférence à l'autre, égoïste et monstrueuse dans nos pays gavés matériellement, mais lourdement infirmes humainement et spirituellement.

toujours la même petite question: "vous étiez au courant, avant la naissance?"

avec la ribambelle puante de tout ce qui peut s'enchaîner, parfois sans vergogne, devant l'enfant.

Nous, nous avons opté pour un équilibre de vie, la petite foulée régulière qui permette d'assurer la longue distance!

Et ce point de vue n'est pas immédiatement acquis avec les professionnels extérieurs qui ont un diplôme, "savent" et donc ne prennent pas le temps de connaître l'enfant, et peuvent être "à côté de la plaque".

Nous avons donc privilégier:

- le "circuit-court": limiter au maximum les temps d'attente et de trajets, pour éviter la "surfatigue" des soins et de la rééducation.

Préserver le capital attention-énergie.

Il s'agit aussi de laisser place à la vie: il n'y a pas que la maladie, le soin, l'hôpital. Ils font partie du quotidien, mais la dimension d'humanité ne peut se reduire à cela.

observer et respecter les temps de disponibilités psychologiques et physiques de l'enfant: ça, tant que l'on est en face d'adultes n'ayant pas expérimenté par eux-mêmes la fatigabilité de Vincent (ils leur faut parfois un peu de temps, à défaut de bon sens....), c'est le bras de fer. 

Les feux de l'amour, Derrick ou la sieste:

Impossible au début, d'obtenir que les soignants fassent la rééducation au domicile en respectant la sieste.

Jusqu'au jour où nous avons réalisé le pourquoi du comment: les personnes âgées , adultes qui, elles, peuvent s'exprimer et sont très certaines de leurs droits, REFUSENT que le kiné ou l'orthoptiste leur fixent un rendez-vous en début d'après-midi. Est-ce parce qu'ils sont si raisonnables qu'ils respectent mordicus leur sieste quotidienne?
Vous n'y êtes pas du tout.

Prenez les programme de télévision et vous serez fixés: ils privilégient la rééducation du fauteuil à coussins, et du plaisir télévisuel... Nos enfants n'ont pas droit à leur sieste parce que ces mesdames regardent "les feux de l'amour", ou suivent leur policier allemand au look "kitchosoft" préféré, ce cher "Derrick".

Véridique.

Quand on connaît la nécessité vitale de repos pour les enfants malades, que l'on voit respecter à cor et à cris la sieste des enfants ordinaires dans leur famille, à l'école, et que les comportements "ordinaires" sont un mépris total du rythme des enfants "extraordinaires", ... pas la peine de faire de grands discours.

      J'avoue avoir été touché de l'orthopédiste, entrant dans la chambre, et voyant l'enfant endormi, qui se retire sur la pointe des pieds pour revenir plus tard.

La sieste, c'est anecdotique.

Mais il y a aussi le transport, l'accessibilité, l'accueil dans des lieux publics, à l'hôpital, en classe, etc., les mouvements courants (se vêtir, manger, lire, écrire, ...)

Le parcours du quotidien est parsemé d'obstacles. 

La scolarisation de l'enfant, comme les soins, et la vie quotidienne tout court, sont avant tout un aménagement de l'environnement qui doit devenir une aide à la guérison, ou au moins une aide à la vie.

Vous me direz (et là, c'est l'obsessionnel de notre société): et l'autre, les autres , quand les rencontre-t-il? parce que c'est important pour son développement etc.

Ne vous inquiétez: le sujet sera abordé.

Mais avant de m'y précipiter, je me permets juste une question: et vous, comment le rencontrez-vous, le malade, le faible, le sans-voix, dans votre vie, votre quotidien?

Pourquoi oser exiger ce que même l'entourage proche et la société ont peur de donner?

Aujourd'hui, il s'agissait de poser le cadre.

affaire à suivre,

Bonne journée à tous, 

erminig 

DSC05212







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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 18:35

 

      Rapidement, pour les amis et les amiEs, quelques liens pour rester dans la préparation de Noël:

 

 

Paper Model Kiosk

Il y a les découpages de crèches: un site américain propose à la vente des crèches et des cartes en pop-up à la vente.

Mais pas seulement. Il y a de nombreux modèles téléchargeables, certains très beaux, comme offerts par Svatava Vizinova, qui a un musée faits de boîtes de cartons etd e collectes avec des moyens de fortune, qui me semble très intéressant.

Des modèles appartenant à des musées ou à L'Institu Canadien de Québec, par exemple, sont également en photos, dans la "Crèchemania Gallery".

link

Gaudete in Domino!

bon dimanche,

erminig

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7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 22:05

 

 

Qui était Rolando Rivi?

rolando rivi   

 

Rolando Rivi était élève de petit séminaire de la région de Modène, en Italie.

Enlevé par des partisans communistes le 10 avril 1945, torturé pendant trois jours, il mourut assassiné par leurs soins le 13 avril. 

C'était juste quelques jours avant la fin de la guerre.
La soutane noire, qu'il avait refusé de quitter, après que son corps eut été retrouvé caché dans les bois sous des feuilles mortes, avait été gardée en trophée par les assassins du "petit rat noir".
"Io sono di Gesù" avait-il déclaré, tout en refusant de quitter sa soutane malgré l'injonction des partisans, dont la fureur se déchaîna.
Il avait 14 ans et trois mois lorsqu'il mourut.
Sa seule demande avant de mourir fut de pouvoir prier pour ses parents.
Ces derniers eurent ensuite une fille, qu'ils prénomèrent Rolanda, et qi mourut très jeunes. Alors qu'on leur demandait d'où ils tenaient leur sérénité, après toutes ces souffrances, son père, Roberto, répondit qu'il puisait sa force dans la croix. Sa prière préférée était le chemin de croix, qu'il faisait en portant sur lui la photo de Rolando, priant pour sa famille, ses proches, ses amis et... tous ceux qui lui avaient fait tant de mal.
Le procès de béatification devrait prochainement finir. 
Récemment, une maman qui s'était tournée vers Rolando Rivi s'est trouvée exaucée: sa fille, atteinte de leucémie, a été guérie. Un cas de guérison miraculeuse parmi d'autres, obtenue par son intercession, et qui, reconnue officiellement, permettra la cause de béatification du jeune martyre d'aboutir.
Une page oubliée de l'Histoire: les 129 prêtres et religieux assassinés dans l'après-guerre par les partisans italiens, 20 000 cas de procès sommaires, une époque tue et décrite dans un livre publié en 2005:" Storia dei pretri uccisi dai partigiani", Piemme 
Nous sommes loin de la bonhomie des protagonistes de Don Camillo...
Rolando Rivi sera donc une nouvelle cause de canonisation en cours d'un jeune garçon en même temps que celle, fait inédit,  d'un petit séminariste.
D'autre part, sa cause est aussi l'occasion pour l'Italie de faire face à une page bien occultée de son Histoire.
Dans la région de Modène, les assassinats de catholiques furent nombreux. En 1955, deux autres jeunes furent tués par des partisans., malgré la trêve après la proclamation de la république en juin 1946, trêve sollicitée après la constatation de nombreux crimes odieux. Dès le 18 juin, un prêtre fut encore assassiné. Il était âgé de 44 ans. Ces crimes réguliers semaient la terreur auprès des catholiques de diocèse. l'évêque, lors des funérailles de dom Pessina, n'hésita pas à rappeler combien ces assassinats de personnes consacrées étaient  particulièrement odieux aux yeux de Dieu. le lendemain, jour de la Fête-Dieu, il réitéra et, avec courage, déclara qu'il ferait connaître à tous les évêques du monde quel régime de terreur le communisme avait créé en Italie".
En Pie XII, adressant un discours radiodiffusé aux fidèles de ce diocèse, rassemblés pour la consécration de la région de Modène au Sacré-Coeur en 1956, osera déclarer:( résumé)
- que personne ne pouvait ignorer que cette région fut l'une des aires les plus exposées aux actions criminelles des partisans cherchant par ces faits à détruire la foi dans les âmes et la grâce dans les coeurs;
- que ces actes semèrent la haine, diffusèrent l'indifférence et insinuèrent la suspicion contre les ministres de Dieu
- dans aucune autre région ne s'est diffusée de tels crimes, attaquant aussi l'innocence des enfants. Le pape compara Modène aux pâtures dévastées et transformées en désert.
Il faisait vraisemblablement, en parlant des enfants, allusion à Rolando Rivi.
Si vous comprenez l'italien, il y a des documents et des films sur le net, en particulier sur le site : http://www.rolandorivi.com qui vous en diront beaucoup plus.
Sur ce, à très bientôt et bonsoir!
erminig
PS: pour nos amis qui essaient de nous joindre, nous sommes à Nantes pour quelques jours pour cause de soins...
 
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6 décembre 2011 2 06 /12 /décembre /2011 00:35

 

 

 

obispillo, bisbeto, boy-bishop et compagnie

 

Cet article est un prolongement des articles sur l'enseignement liturgique dispensé aux enfants, d'une part, et la rubrique "à vos ciseaux" où il a été question des ornement sliturgiques à la taille des enfants.

La coutume de l'obispillo, littéralement "petit évêque" existe encore dans les villes de Burgos, en Espagne, ou de Palencia, au sein des maîtrises d'enfants des cathédrales. La maîtrise de Palencia a été récemment remise en place, après une longue disparition d'environ 40 années, et la coutume de l'obispillo a repris sa place. A Montserrat, en Catalogne, il s'agit de la fête du bisbeto.

Cette tradition est une tradition de fête de l'enfance, qui entremêle à la fois la figure de saint Nicolas et celles des saints innocents. Elle remonte au Moyen-âge, et il serait s ans doute plus exact de parler de fête de l'obispillo: un enfant, membre de l'escolania d'une cathédrale ou d'une abbaye, reçoit l'investiture d'une fonction représentant la plus haute autorité, l'évêque en l'occurence. A montserrat, il est accompagné d'un vicaire épiscopal, de secrétaires etc, choisi eux-aussi dans l'escolania.

L'enfant devra faire un sermon en public, dans la ville, centré sur le thème de l'enfance, parcourir dans la ville un intinéraire précis sur un cheval blanc, par exemple. Il peut prendre des décisions concernant l'escolania, par exemple.(choix d'un salve regina etc)

En Grande Bretagne, la tradition du boy bishop existe toujours.

Mais je vous laisse découvrir ces documents, plutôt que de lire des parlottes.

obispillo de Burgos traversant la ville avec ses acolytes:

 

 

 

 

Bisbeto de Montserrat

      Quant aux boys-bishop, je ne sais pas si les photos laissées sur le net sont autorisées. Je vous laisse le choix d'aller faire un petit tour sur les sites des différentes grandes cathédrales britanniques.

Juste cette video de Chavagne, où le boybihop encense l'autel, entre autres choses.


En réaction à cette artcile "Hermine me signale ce lien, avec de très belles photos de l'obispillo de la vallée de los Caidos:

link

 

Voilà: bonne journée et à bientôt,

erminig

 


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4 décembre 2011 7 04 /12 /décembre /2011 21:04

 

      Aujourd'hui, c'est petite fête!

Une danse d'anniversaire: petit cadeau du groupe de Kerfeuteun, Eostiged ar Stagala,cette chorégraphie sur Aven, pour fêter cela!

Pour les liseurs néophytes,  au-delà de la frontière , ce groupe est champion de danse pour la onzième année de suite au concours 2011 de la Saint Loup   

 

 

 

 

Nous sommes le 4 décembre, et le blog existe donc depuis un an déjà.

Merci à tous nos visteurs, à nos amis connus et inconnus.

Voici donc quelques statistiques, pour les curieux:

19026 pages vues

8286 visiteurs uniques (si vous venez plusieurs fois dans la même journée, cela ne compte que pour une seule fois).

Les rubriques les plus courues: là, j'ai été bien étonnée; mais ce sont ls rubriques concernant la liturgie, et en particulier la confection des ornements (chasuble et dalmatique) qui ont sans doute battu tous les records, même lorsque nous délaissions un peu le blog pour cause de force majeure.

De même, ce sont les pages ayant trait à l'enseignement Montessori, y compris l'enseignement religieux, qui sont toujours lues. 

Ensuite, et bien c'est l'esprit pêle-mêle: ceux qui veulent de la musique, une pointe d'humour, des nouvelles discrètes, surfent tranquillement au fil des pistes de ces pages. 

Le bilan étant positif, et bien nous décidons de poursuivre l'expérience.

Le blog a permis de belles rencontres. Nous avons aussi contrebalancer l'isolement lié aux aléas thérapeutiques. Et puis c'est tout bonnement sympa d'échanger via le net, sur un tas de sujets dont certains nous tiennent à coeur.

Alors pour fêter cela, rien ne vaut une belle danse:

 Afin que vous appréciez le bouquet final, rien ne vaut une bonne petite introduction, en commençant par une danse, c'est jubilatoire.

Pour nos amis d'Afrique, en particulier au Bénin, vous remarquerez que nous sommes incapables de bouger les épaules comme vous le faites.

Par contre, pour tenir, il vaut mieux quand même être en forme!

Une pause de dans fisel:

Vous vous demandiez comment nous tenions sans chauffage?

et bien voilà: regardez, et tout est dit!

 

C'est jour de fête, alors je vous laisse découvrir cette danse. En commençant par les concours: tous les danseurs sont sans costume régional. Tout le monde danse, les candidats gardent un numéro au dos. Et les sélections commencent. Il y a plusieurs catégories (danse toon simpl ton double; garçons; filles; couple) Les pas des hommes et des femmes, comme vous le verrez, sont différents, et se complètent.

Les champions peuvent danser seuls, par exemple, face à un bagad. Très impressionnant.

C'est vrai, ça demande un effort pour comprendre que la danse bretonne, ce n'est pas un chapeau rond et une bourrée au biniou...mais on ne peut pas tout supporter dans la vie, la caricature culturelle, c'est pire que tout!

Si vous avez envie de prendre un petit coup de pep, n'hésitez pas: allez donc vous inscrire à la fédération Kendalc'h près de chez vous. vous verrez: les bretons, y'en a partout! 

Pour les spectacles grandioses, le net vous livre les meilleurs groupes des concours de la saint Loup, et des différents festivals.


yec'hed mad!

 

dans fisel:

commençons par cette photolink

premières sélections,

exemple contemporain, festival de Gourin

 

 

 

Le mouvement des hommes est rapide, en même temps souple et très maitrisé dans la dépose du geste. Et la finale est toujours tonique. 

Le temps de la danse est loin des caquets: pas le temps de souffler si l'on veut aller jusqu'au bout! Et ce ne sont pas forcément les chausses les plus élégants qui sont les meilleurs: il y a ici un monsiuer en socquettes et charentaises qui a sûrement passé la barres des premières sélection!

Gourin est un concours de sonneurs.

Il y a des festivals spécialisés dans chaque danse: festival dans fisel, festival plinn, , finale de gavotte bigoudenn,gavotte jabadao glazig,finale de gavotte dardoup, danse pourlet etc...dont les des experts était un prêtre tradi bien connu, à Quistinic. Les prêtres ont d'ailleurs été des acteurs importants dans la conservation des danses traditionnelles. Vaste sujet!

exemple 1976, archives, concours Maël-CArhaix

Ce sont des archives audio-visuelles, aussi précoeuses que celles du collectage oral, et qui permettent justement de comparer et d'aider à la transmission.

Les coupes de cheveux et de pantalon ont changé, mais c'étaient de sapristis de danseurs! On sent une tradition très exacte dans le mouvement.

La mode, 35 ans plus tard, des pantalons et chaussures plates ne permet pas de danser aussi gracieusement. Pour les femmes, c'est une aberration de danser sans environ 3 cm de talon. De plus, la chaussure fait partie intégrante du fond sonore: le mouvement et le claquement rythmé du sol répondent au dessin et aux accents des mélodie. Si l'on ajoute l'intégration et la cohésion du groupe, la danse bretonne est un art très complet, avec même une expression sociale assez complexe. Gare à celui qui empêche le groupe... de tourner en rond!

 

 


 

 

Concours fisel 2011

Après ces cours extraits, la dans fisel n'aura presque plus de secret pour vous. vous n'aurez plus qu'à vous lancer!

ton simple, finale filles

 

 

 

 

finale ton double garçons

 

 

 

 

finale fisel couples, ton double

 

 

 

La bande son du fond rappelle l'ambiance des concours, différentes des fest-noz ou fest-deiz, ou des concours de groupes .

finale fisel, couple, bal

 

 

 

et maintenant, en scène:

cercle celtique de Saint Malo

 

 

 

Donc, vous aurez compris: la dans fisel n'a plus rien d'ésotérique pour vous.

la danse bretonne c'est comme la liturgie: il faut juste les clés pour pouvoir comprendre et participer en profondeur au sens.

Il est curieux que l'on est tant pris de précautions concernant la liturgie pour la dépouiller afin de la rendre populaire, quand on voit ce que le "pôpu¨lèèèère" (surtout dites-le bien en gardant lamou du dédain) est capable de vivre.

 ok vous avez le feu vert: vous pouvez lire l'article de wikipédia, à la rubrique "Fisel", vous cernerez mieux le sujet.

Et maintenant, amusons-nous: on en met plein la vue aux parisiens! Merci brug ar menez de Spézet.

note: prenez le temps pour télécharger!

 

 

 

 


Allez, c'était un chouette d'anniversaire

et un bon moment passé ensemble!

 

 

et pour finir,un peu plus calme, en pensant particulièrement à MGM d'Angers:

 

 


 

Bonne nuit, et merci d'être venu, et de continuer à nous rendre visite!


erminig

 

ps: Allah's n'a rien à voir avec Mahomet! C'est le nom du mot "chorale" en breton. AH AH AH! 'z'etes bien fait avoir....

 

à bientôt,

erminig 


 

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  • : Le blog de le-pele-mele-d-erminig.over-blog.com
  • : Pages de tous les jours pendant le séjour à l'hôpital en oncologie pédiatrique, sur les bords de Loire. Pêle-mêle de la vie quotidienne. descriptions relatives à la pédagogie Montessori. Ethique/bioéthique; catholique; anthropologie chrétienne; agriculture biologique / la pomme; broderie/ smocks; petits bricolages, à caractère fortement... pédagogiques; comptes-rendus de lecture; bons plans divers pour mères surmenées; échanges sur l'enfant et la maladie (cardiopathie congénitale et leucémie).
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